Chambre de Cycy

Cycy arriva, jeta le courrier qu'Even lui avait apporté ce matin sur le chevet, et balança son sac qui atterrit avec fracas quelques mètres plus loin, elle se jeta sur le lit et souffla faiblement.
Et elle commença à fredonner.
Elle regarda son sac, d'un air exasperer.( )

(hj : je suis morte, me voila en fantome ^^)

Perséphone frappa a la porte de Cycy. Son poing traversa le bois sans un bruit. Elle entra ensuite dans la chambre à travers la porte .

Elle dit d'une voix sépulcrale
-Cycy? Il faut que je te parle

Persé sourit. Du moins, ses lèvres s'étirèrent mais ses yeux restèrent d'une fixité et d'une froideur déconcertante.

-Pourquoi est-ce que tu fais cette tête? On dirait que tu as vu un revenant, dit-elle d'une voix sépulcrale. Je suis venue t'emprunter un livre pour le prochain devoir d'astronomie.

Cycy dévisagea Persé et se rendit compte que sa camarade n'avait aucune idée de son état.

Cycy devint plus ferme, en voyant que Perséphone, même morte son cœur était de pierre, du moins ça ne l’a dépayserai pas, mais une force inconnue lui dit de ne pas lui faire la réflexion surtout qu’elle semblait l’ignorer.
Elle sourit et s’approcha d’un livre, celui qu’avait demander Perséphone, le prit, et lui tendit.

-Tu respires le grand air? Dit-elle d'un ton railleur avant de devenir plus sérieuse , Perséphone, je crois que tu as pris un sérieux coup de mort.

Cycy n'avait pas choisis le chemin le plus fin, mais court cependant encore subtil par rapport çà ce qu’elle avait envisagé de lui dire, mais objectif.

Perséphone saisit le livre. Elle regarda Cycy sans comprendre.

-Comment? un coup de mort tu dis? Si tu veux parler de ça
Elle sortit de sa poche quelque chose et montra à cycy un fiole avec une tête de mort grimaçante (surement un reste du dernier bal costumé sur le theme de la piraterie)
-Tu veux boire un coup aussi c'est ça?

Cycy fronça des sourcils, Perséphone n’avait soit pas compris son allusion ou soit elle montrait la potion qui l’avait mener volontairement à sa perte, Cycy se figea, elle avait aussi déjà prisé cette potion, sans savoir retenir son parfum où son goût, cela pouvait être une drogue ou on pouvait faire une overdose…
Elle trouva ça légèrement tiré par les cheveux, mais envisageable.
Cependant elle ne croyait pas vraiment que c’était cette chose qui avait causé la mort prématuré de Perséphone :

-Au risque de te paraître extravagante prise d’une quelconque folie, mais j’ai un devoir à accomplir, cela ne va sûrement pas te paraître agréable à entendre… commença t-elle, en prenant soin des mots équivoque qu’elle utilisait pour que le choc ne soit pas brutal
Mais comme tu sembles l’ignorer délibérément ou même ignorer tout éphémèrement, mais tu as rendu ton dernier souffle, rendu ton dernier battement de ton cœur qui perpétrait donner vie à ton corps, couleur, douleur, sensation…
Tu ne ressens plus cela souffre le moi…
Tu es un fantôme Perséphone, tu es décédée. Termina t-elle en un ton doux et faible qu’elle utiliser très peu, elle attendit que Perséphone prenne conscience de ce qu’elle était entrain de subir.
Comme si elle attendait qu’elle lui confesse quelque chose peut être d’un silence mais qui en disait plus long que des paroles incompréhensibles et douloureuse.

**Tu es un fantôme Persé, tu es décédée.**

Ces mots résonnaient encore dans l'esprit de Persé qui écoutait cycy d'un air hagard. Elle avait l'air amorphe d'une larve asthmatique et fixait cycy comme une moule en hibernation.

-Euh.. Pardon? qu'est-ce que tu dis là? Si je comprends bien tu affirmes que je suis morte c'est ça? Et que je suis un fantôme?

**Encore une à dire ca. J'en ai marre de leur blague**

-Vous vous êtes tous donné le mot hein?

Cycy sentit un agacement l’envahir, elle lui passa le livre à travers son corps, ensuite marcha droit vers un objet couvert d’une couverture d’une couleur bleu ternis avec le temps.
Elle prit un bout du draps, et tira d‘un geste revêche, laissant découvrir un beau miroir rectangulaire au cadre d’argent et ciselé sous des belles contours assez originaux, mais il ne semblait pas abîmé malgré la masse de poussière qu’il le recouvrait laisser montrer que le miroir avait vécu plusieurs centaines d’années, et ses sculptures confirmé sa vieillesse, ça se voyait qu’il était de valeur, une glace comme celui-ci était très rare, et aussi très précieux.
Cycy s’en écarta vivement, elle semblait fuir son regarde de cet objet…
Perséphone ne se vit pas dans le miroir...

* miroir de valeur, miroir de malheur…Passé enfermé… Présent en vent… Futur de censure*

Ces mots retentirent dans la tête de Cycy qui ferma les yeux, tout comme à la forêt , cette mélodie revint avec des éclats de rires hystériques ainsi se mêlant avec des cris plaintifs, pourtant un seul cris la brûlé au plus profonds de son âme.
Elle ouvra brusquement les yeux, s'ouvrant à nouveau à la réalité...
Regardant Perséphone, tout en évitant pompeusement le miroir des yeux.

Persé vit cycy chercher quelque chose dans ses affaires. Elle revint avec son miroir et le brandit à sa camarade avec réticence.

**Qu'est-ce que c'est**

Persé ne vit pas son reflet.

-Mais... C'est un cadre de verre? demanda t'elle sans comprendre. Elle vit le visage nerveux de cycy qui tremblait légèrement.

Cycy sembla suffoquer, elle rejeta le éminent drap sur le miroir d’un geste élégant, elle sembla essouffler et dit sur un ton espiègle :

-Tu me crois… où tu crois que je suis un être perfide qui se joue de toi ?
Tu ne peux pas t’imaginer ce que représente ce miroir…
Tu ne peux pas t’imaginer à quel point j’ai subis cruellement de…

Cycy s’arrêta, non comme si elle avait peur d’avoir trop dit, mais pour reprendre son souffle, et regarda le contour du grand et large miroir d’un regard récalcitrant, comme si elle voulait le défier.

Cycy frisonna au contact de Perséphone et lui dit :


-Je...

Cycy porta la mains à son visage, puis fixa le miroir, puis son regard se posa sur Perséphone, et lui intima de ce qu'elle avait à dire, n'était pas sensé aussi simple.

Perséphone vit à l'air préoccupé de cycy , qu'il s'agissait d'une affaire compliquée, voire même fondamentale.Elle ne voulu pas que sa camarade se sente obligée de répondre.

-Fais comme tu le sens Cycy. Mais tu peux partager ton fardeau avec moi. Les morts, parait -il, sont très discrets.Il ne connaissent pas de poids qui puisse les écraser alors que les vivants si.

Cycy leva lentement ses paupières, et ses yeux apparaissaient pâles d’affliction, et Perséphone sentait ce regard descendre et mourir en elle à des profondeurs inconnues.

- La mort, dans notre mémoire, règne en souveraine…

Elle enveloppa Perséphone d'un regard étrange où son âme semblait jaillir, comme une flamme d'un soupirail, puis la démarche chancelante, elle s’approcha du miroir.

Là, elle demeura un moment, comme pétrifiée devant lui, sentant au fond d'elle-même se déchaîner mille sentiments tumultueux.

Elle voulut s'agenouiller devant le miroir enveloppé, appuya son front brûlant contre sa main, mais la marée d'une atroce tristesse montait en elle et submergeait tout, alors, brisée et n'en pouvant plus, elle s’éloignant brusquement et, laissa échappé deux larmes éphémères et brillantes, elles glissèrent lentement puis rapidement pour mourir dans sa course.

Persé fit sembler de regarder ailleurs pour que cycy ne se sente pas gênée qu'on la voit pleurer.

-Mais je ne crois pas que la mort puisse etre une solution, dit-elle lentement Crois-moi, elle n'efface rien.

Elle "s'asseya sur le lit" en flottant à quelques cm au dessus celui ci et attndit l'initiative de Cycy. Elle ne pouvait guère aider si on le refusait;

Cycy releva son regard vers Perséphone, ses yeux brillant dans l'obscurité grandissante d ela pièce :

-Mon coeur me brûle aujourd'hui, et jour après jour...
Mon corps me devient de plus en plus léger et mon âme de plus en plus lourde...
Si seulement je pouvais dormir!
Un sommeil sans rêve... sans peine.
Je suis si lasse. Un rien me fatigue…
Mes poumons sont lourds et me portent une toux pâteuse…

Cycy baissa les yeux et continua d’une voix lente :

- la mort? Je ne l'a cherche pas c'est elle qui va le faire…

Persé soutint le regard fébrile de CYcy de ses yeux morts.


-La mort te cherche Cycy? Tu as bien de la chance car c'est bien malheureux, mais sa clientèle est souvent désignée volontaire.

Elle porta son regard sur un endroit derrière cycy, un peu au dessus de sa tête et regarda le vide.

-La maladie te harcèle?

Cycy ne répondit pas, jugeant sa réponse inutile, le silence qu’elle laissait était bien évident.

-C’est comment…
Après avoir poussé son… dernier souffle, c’est comment…

Elle releva la tête vers Perséphone :

-Tu n'as pas souffert de ta mort, mais plutôt de ta vie....

Et à nouveau une toux sanglante se mêla à ses paroles, saisit, ssentit la haine se propager en elle, elle renversa le miroir, et sortit de la pièce en courant, en chancelant de temps en temps sous une musique grunge.